Ils fascinent autant qu'ils inquiètent. Pourtant parmi les centaines d’espèces de requins recensées dans le monde, seules quelques-unes représentent un véritable danger pour l’homme. Ce top 6 met en lumière les requins les plus dangereux souvent impliqués dans des attaques, souvent graves, voire mortelles. Leur puissance, leur comportement et leur habitat en font des prédateurs redoutés et redoutables dans certaines zones du globe.
Top 6 des requins les plus dangereux et mortels pour l'homme
Grand requin blanc

C’est sans doute le requin le plus célèbre… et le plus redouté. Présent dans les eaux tempérées du monde entier, notamment au large des côtes de Californie, d’Australie, d’Afrique du Sud ou encore de la Méditerranée, il est responsable du plus grand nombre d’attaques mortelles recensées.Il confond parfois les surfeurs avec des otaries vues du dessous. Pouvant atteindre 6 mètres, il est équipé de mâchoires impressionnantes. Cela dit, la majorité des attaques ne sont pas suivies de consommation : c’est un prédateur, pas un mangeur d’homme. En France il a été apperçu au large de Marseille et en Corse.
Requin tigre

Souvent surnommé « la poubelle des mers », ce requin omnivore avale à peu près tout ce qu’il trouve — y compris parfois des déchets humains. Il est particulièrement présent dans les eaux tropicales, notamment autour d’Hawaï, des Caraïbes, de l’Australie et de la Réunion. Contrairement au grand blanc, il mord souvent sans "tester", ce qui le rend potentiellement plus dangereux. Il est responsable de nombreuses attaques, dont plusieurs mortelles. Son comportement imprévisible et son habitat côtier augmentent le risque de rencontre avec les baigneurs.
Requin bouledogue

Ce requin se distingue par sa capacité unique à nager aussi bien en eau salée qu’en eau douce. On le retrouve dans les estuaires, les lagunes, les rivières tropicales et même dans certains lacs (comme au Nicaragua ou en Afrique). Très territorial et peu farouche, il est souvent impliqué dans des attaques sur des zones peu profondes, là où les gens se baignent. Présent en Floride, en Australie, en Afrique et dans les Antilles, il est considéré comme l’un des plus imprévisibles. Sa proximité avec l’homme en fait un danger réel dans certains contextes. En France on peut le croiser en Guyane, à Mayotte et à La Réunion ou il a été responsable de nombreuses attaques.
Requin océanique à pointe blanche

Moins connu du grand public, ce requin est pourtant responsable d’un grand nombre de morts en mer, notamment lors de naufrages. Il vit dans les eaux océaniques tropicales et tempérées, loin des côtes, notamment dans l’Atlantique, le Pacifique et l’océan Indien. On l’accuse d’avoir attaqué de nombreux survivants de navires coulés pendant la Seconde Guerre mondiale. Très curieux et parfois agressif face aux humains isolés, il tourne longtemps autour de ses proies avant d’attaquer. Les plongeurs en pleine mer peuvent croiser sa route, surtout loin des zones surveillées. On peut le croiser en Polynéssie et aux Antilles.
Requin mako

Ce requin est le sprinteur des mers : il peut dépasser les 70 km/h. Moins fréquemment impliqué dans des attaques, il n’en reste pas moins dangereux en raison de sa puissance et de sa rapidité. On le retrouve dans toutes les mers tempérées et tropicales, notamment au large de la Californie, du Japon, du Mexique ou de la Méditerranée. Bien qu’il évite en général les zones de baignade, les pêcheurs sportifs l’attirent parfois, ce qui peut entraîner des accidents. Sa dentition fine et acérée inflige des morsures profondes. Il a été observé sur la Côte d'Azur, en Bretagne ou dans le Golf de Gascogne.
Requin gris de récif

Il est commun dans les lagons, les passes et les récifs coralliens de l’Indo-Pacifique, notamment autour de la Polynésie, des Maldives ou des Seychelles. Peu agressif envers les humains en temps normal, il peut devenir territorial si on pénètre dans "son" récif, notamment lors de plongées sous-marines. Il a tendance à montrer des signes d’agitation avant d’attaquer : mouvements brusques, nage rapide en zigzag. Bien que rarement mortel, il a déjà blessé plusieurs plongeurs. On a pu l'observé en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie et à Mayotte.